Les fêtes de fin d’année, c’est un moment qui cristallise plein de tensions. Que ce soit pour l’achat de cadeaux (et la surconsommation engendrée), la conception du repas de Noël ou les fameux débats familiaux sur des discriminations pas toujours assumées, cette période d’amour et de bienveillance peut vite se transformer en malaise.
Alors pour vous aider à traverser ce mois de décembre, j’ai compilé mes meilleurs tips & tricks, et je vous les partage, en vrac, juste ici 👇
Des cadeaux qui ME font plaisir ?
Aaah le plaisir d’offrir… Alalalalalala le plaisir d’offrir 😓 (la ref ci-dessous)
Ok, faire des cadeaux c’est cool. Mais ça vous est déjà arrivé que la wishlist de la personne en question ne contienne que des cadeaux qui vont à l’encontre de vos valeurs ? Dans ce cas-là, on fait quoi ? Jouet en bois ou Pat'Patrouille ? 🐕
Ma recommandation c’est… les deux ! Une petite figurine de marque qui 🤮 sur toutes vos valeurs mais qui correspond exactement à ce qu’on vous a demandé et un super jeu en bois tellement génial que l’enfant en redemande !
Henri Ford a dit
Si j’avais demandé aux gens ce qu’ils voulaient, ils m’auraient répondu des chevaux plus rapides.
et pour moi, cette citation résume tout ! Comment vouloir quelque chose dont on ignore l’existence ? Les cadeaux, c’est l’occasion parfaite pour faire découvrir une partie de votre univers à l’heureux-se élu-e.
Pour les adultes, j’aime bien l’idée d’ajouter un livre aux cadeaux. Alors je vous chuchote quelques idées ici 😉
Pssst : réécoute 3 de ces 4 auteur-rice-s dans "Bien dans son corps, bien dans ses fringues" !
L’autre bon plan, c’est évidemment de faire découvrir votre marque de vêtements non-genrés et sur mesure préférée en offrant un bon cadeau d’une valeur de votre choix ! 😜
Je dis ça… 🙈
Bypasser les débats sur la viande… en n’en faisant pas tout en plat !
Si beaucoup d’entre nous commencent à se passer de viande au quotidien, pendant les fêtes, elle refait surface à toutes les sauces. Moi-même, il y a quelques années, je disais
un plat de fêtes sans viande, c’est pas un plat de fête!
A priori, quelle que soit notre culture, la viande a toujours été associée à la richesse et donc, les soirs importants, on trouve ça normal d’en manger. Mais bon, depuis l’industrialisation, la viande est omniprésente dans notre alimentation. Alors est-ce qu’on en a vraiment besoin le soir du Réveillon ? 🍖🥩🥓
La viande, c’est un sujet qui divise et donc un terreau idéal pour se prendre la tête au repas de Noël. Et si on apprenait à cuisine fancy avec des légumes ? (oui oui, ça existe !)
Ca dépend des familles, mais de mon côté, on a de plus en plus tendance à cuisiner un plat totalement sans viande et on se régale. Si, pour vous, le sujet est encore trop touchy, n’hésitez pas à composer un plat dans lequel la viande n’est pas la star. Au lieu du gibier et ses 3 feuilles de salades, concoctez un délicieux légume farci et mettez quelques morceaux de viande en accompagnement, pour celleux qui veulent !
🧀 Vous êtes plutôt raclette ? Restez sobre sur les charcuteries et éclatez-vous en légumes grillés ! Ca donne généralement une table beaucoup plus colorée, une digestion beaucoup plus confortable et un portefeuille beaucoup moins vide !
Il y a plein d’idées de recettes sur le net, n’hésitez pas à vous en inspirer 😋
Mode drama queen : OFF
Même si la crise végé vs viande est avortée, on sait qu’il y a du potentiel pour d’autres débats houleux en période de fêtes. Les familles se retrouvent rarement réunies en dehors de ce genre d’événements, alors c’est l’occasion pour prendre des nouvelles et se rendre compte que non, tout le monde ne vit pas dans la même bulle.
J’en fais souvent l’expérience en utilisant le mot « gros-se » pour désigner des personnes qui le sont. Dès que ce mot sort de ma bouche, j’ai droit aux regards réprobateurs de certain-e-s et aux corrections des autres. "On dit « fort-e » ou « rond-e », pas gros-se!" Pour rappel, gros n’est pas un gros mot et de plus en plus de personnes grosses se réapproprient cet adjectif qui n’est pas plus péjoratif qu’un autre. Comme dirait Hermione :
La peur d’un nom ne fait qu’accroitre la peur de la chose elle-même.
Mais voilà, à Noël, qu’on parle de grossophobie, de non-binarité, de féminisme, de racisme, d’avortement ou de politique, on sait qu’il y a bien un moment où ça va péter 💣 Et en fait, il appartient à chacun-e de nous de savoir s’iel veut s’infliger ça ou non. En fonction de votre niveau d’énergie, de votre envie de faire autre chose, de vos besoins émotionnels, il se peut que vous n’ayez pas du tout envie d’avoir cette conversation qui, vous le savez, ne mènera à rien de bon. Que faire dans ces cas-là ? Un mot d’ordre : se préserver.
Vous ne devez à personne de vous justifier, ou d’éduquer, quel que soit votre positionnement par rapport à une question de société. Vous avez le droit de quitter la pièce ou de demander de changer de sujet. Le mieux étant de le faire dès que vous sentez que ça ne va pas, pour éviter d’accumuler une colère intérieure qui risque de se lâcher sur le-a premier-e venu-e 🤬
Et si vous avez la force, voire l’envie d’entrer dans cette discussion, je ne peux que vous recommander les grands principes de la CNV (communication non violente) :
- Distinguer les faits des opinions
- Parler en « je » et éviter les généralités (« on », « les gens »…)
- Ecouter vraiment (et pas faire semblant d’écouter en répétant votre prochaine punchline dans votre tête 😜)
Bon, tout ça n’a pas de sens si vous êtes la seule personne à le faire, donc n’hésitez pas à partager ces tips avec toute la table. Grâce à une bonne communication, un débat douloureux peut se transformer en moment d’apprentissage pour toutes les parties !
Pour vous soutenir dans cette période, rien de tel qu’une réécoute de l’épisode spécial des Couilles sur la table X Kiffe ta race X Camille sorti en 2019 mais toujours d’actu !
Ready pour un Noël de folie ?
En tout cas, quelles que soient ta situation, ta famille ou tes perspectives pour cette fin d’année, je te souhaite de passer le meilleur moment possible ✌️
Et on se donne rdv en 2023 pour plein de surprises !
