Moi, c’est Clémence 🤗 je suis actuellement en stage chez Assia Kara. Cette semaine, j’ai eu l’opportunité de pourvoir observer la confection d’un vêtement de A à Z.
On est parties d’un rouleau de tissu de 15 mètres… pour arriver à une salopette ! Mais pas n’importe laquelle : le modèle LILB. On peut dire que c’est la pièce emblématique de la marque. C’est même avec elle que tout a décollé.
Quand on crée un vêtement, la première étape c’est : le découpage.✂️
En plus ici, tout est fait sur mesure (autant dire que le vêtement va vous aller comme un gant). Dans une marque classique on passe par l’étape du prototype, avant de découper le tissu définitif. Le prototype est réalisé sur papier ou sur toile et sert à tester les proportions, valider le patronage et corriger d’éventuels défauts. Cela permet d'éviter de gaspiller du bon tissu en cas d'erreur. Mais chez Assia Kara, pour des questions écologiques et pratiques, on saute cette étape grâce à un projecteur ainsi que le programme «VStitcher».
@assia.kara Cette technique a clairement révolutionné ma vie de couturière 🤩🪡 Ça fait un an que je bosse comme ça et que j’améliore chaque jour un peu mes process 😁 et pendant ce temps, l’industrie continue de sur produire et de faire plein de déchets 🤷♀️ Ça vous plaît de découvrir les coulisses de la confection? 👀✂️ #couture #couturetiktok #surmesure #confection ♬ son original - assiakara
Elle peut donc réaliser la découpe directement sur le tissu. Tout est découpé à la main, à l’aide d’un cutter ou pour certaines pièces avec des ciseaux pour tissu. Dans le cas de la salopette, il faut également prêter attention au sens du tissu car c’est fait avec du velours. Cette matière a un sens : selon la direction dans laquelle on le coupe, il peut paraître plus clair ou plus foncé. Pour un rendu uniforme, il faut donc couper toutes les pièces dans la même direction !
Une question que je me posais :
Faut-il beaucoup de tissu pour créer une salopette ?
En moyenne Assia utilise 1,5 mètres de tissu. Elle évite le gaspillage grâce à ses petites astuces : elle commence toujours par découper les grandes pièces, ce qui lui permet ensuite d’utiliser les chutes pour les poches, les bretelles ou encore les enformes ce sont des morceaux de tissu placés à l’intérieur, pour assurer des finitions propres et solides).
Deuxième étape : la couture
On commence par utiliser la surjeteuse à trois fils. Cette machine à coudre permet de faire les bords de la salopette et d'obtenir de belles finitions, pour éviter que le tissu ne s'effiloche. Il faut savoir qu'on ne surjette pas l'ensemble du vêtement, mais uniquement les pièces qui ne seront pas directement cousues ensemble par la suite, comme par exemple les poches.
Une chose qui m'a surprise dans la confection d'un vêtement, c'est qu'on ne commence pas par coudre les grandes pièces, mais les petites : les bretelles, les poches, les motifs... La salopette ne prend vraiment vie que tout à la fin !
Après avoir surjeté toutes les pièces nécessaires, on les positionne sur la base de la salopette. On les maintient avec des épingles, puis on utilise la machine à coudre pour les attacher sur la salopette. Ensuite, retour à la surjeteuse mais cette fois avec quatre fils (trois blancs et un mauve). On assemble alors chacune des « jambes » de la salopette (un devant avec un dos). T’inquiètes pas si tu as du mal à visualiser cette étape, elle est un peu technique.
Une fois ces deux parties prêtes, on les assemble ensemble : pour cela, on met l'une des parties à l'envers, on l'insère dans l'autre, et on fait les coutures de l'intérieur. C'est à ce moment-là que la salopette commence vraiment à prendre forme.
Il ne reste plus qu'à ajouter les détails pour qu'elle soit parfaite ! 🤩
On commence par placer les enformes à l'intérieur pour un joli rendu. Ensuite, vient la grande poche sur le devant, parce qu'une salopette sans sa grande poche ne serait pas vraiment une salopette ! En plus, pour celle-ci, c’est une commande spéciale avec une poches à sequins, qui brille. ✨
Puis on passe aux ourlets et enfin aux étiquettes. Les étiquettes expliquent la composition du vêtement et comment en prendre soin, sans oublier celle de la marque pour bien montrer que c'est une création ASSIAKARA.
Assister à toutes les étapes de la création de cette salopette m’a vraiment fait réaliser tout le travail, la minutie et la passion qu’il y a derrière chaque vêtement ASSIAKARA. Rien n’est laissé au hasard, chaque couture, chaque détail est pensé pour créer un vêtement beau, confortable, et surtout inclusif. 🫶
Et si la prochaine salopette qu’Assia créait était pour toi… ?
Clémence Romainville